TEXTE

2020, UNE FÊTE DE LA MUSIQUE DIFFÉRENTE, SOLIDAIRE ET NUMÉRIQUE

Communiqué de presse du Ministère de la Culture

La Fête de la Musique a été fixée à une date unique et symbolique, le 21 juin, jour du solstice d’été. Grande manifestation populaire gratuite et ouverte à tous les musiciens, amateurs de tous niveaux ou professionnels, elle célèbre la musique vivante et met en valeur l’ampleur et la diversité des pratiques musicales, ainsi que tous les genres musicaux. Elle s’adresse à tous les publics et contribue à familiariser à toutes les expressions musicales les jeunes et les moins jeunes de toutes conditions sociales.

Depuis sa création par le ministère de la Culture en 1982, la Fête de la Musique est devenue un événement fédérateur, un grand mouvement populaire, national et international. En cette année marquée par l'épidémie de la Covid-19, la manifestation sera inédite. Afin de garantir la sécurité de toutes et tous, elle intégrera les normes sanitaires en vigueur et ne devra pas créer de rassemblements physiques non autorisés. La Fête de la Musique doit permettre de rassembler tous autour de la musique et des artistes.

Étant une grande fête populaire gratuite, depuis sa création, les communes rurales et les petites, moyennes ou grandes villes de France s’investissent pour faire du 21 juin un moment privilégié, expression de la vie musicale dans son ensemble et reflet de son dynamisme permanent.

Depuis 1982, de multiples réseaux se sont mobilisés: les grandes fédérations, amateurs et leurs relais. Les équipements sociaux et culturels et les associations locales en contribuant à révéler les nouvelles expressions musicales. Les scènes de musiques actuelles, les écoles de musique, les conservatoires, les institutions musicales, les associations, les musées, les hôpitaux, les municipalités, les radios, les télévisions, les salles de concerts, les cafés musique, les entreprises publiques ou privées en organisant leurs propres concerts. L’énergie de ceux qui se mobilisent chaque année apporte à cette journée exceptionnelle sa part fondamentale de spontanéité et son allure de transgression joyeuse.

La Fête de la Musique 2020 se composera des concerts qui pourront se dérouler dans des lieux autorisés à accueillir du public dans le respect des règles sanitaires et en plein air avec respect des distanciations physiques dans des lieux permettant de fixer une jauge en veillant à ne pas créer d’attroupement à proximité. 2020 doit célébrer un art populaire qui a aidé un grand nombre de citoyens à traverser plus sereinement le confinement. Plusieurs événements marqueront les ambitions de la Fête de la Musique avec:

Solidarité

Afin de saluer l’ensemble des soignants, des concerts réservés aux patients et personnels soignants et à leurs familles seront organisés dans des hôpitaux de toutes les régions de la France. De nombreux artistes ont répondu avec enthousiasme et engagement dans un élan de solidarité.

Nouveauté Musicale

Jean-Michel Jarre présente « Seuls ensemble », un concert en réalité virtuelle. Il diffusera une performance musicale depuis son studio et pourra être simultanément présent sous forme d’avatar devant un public d’avatars du monde entier. Le concert sera accessible à tous, en France et dans le monde, avec une diffusion en temps réel du studio de l’artiste.

Chanter

Tous les musiciens de France, qu'ils soient amateurs ou professionnels, qu'ils jouent de la musique ancienne ou du jazz, du rock ou de la variété, sont invités à interpréter ou réinterpréter: Chanson sur ma drôle de vie de Véronique Sanson, chez soi, sur son balcon ou à sa fenêtre, dans son jardin ou dans sa cour, sur les réseaux sociaux, chacun pourra ainsi participer à la Fête de la Musique et contribuer à créer une grande fresque musicale sur tout le territoire. Un tutoriel créé par des artistes sera mis à disposition pour que chacune et chacun puissent s’approprier les chansons.

Danser

Le Hall de la chanson organise Le bal ménager pour faire danser chez soi, sur des chansons françaises qui ont été arrangées pour des chorégraphies originales créées par les meilleurs. Le Bal se terminera avec un moment de danse libre animée par les nombreuses voix présentes à l’événement.

Voyager

La Fête de la Musique est aussi internationale et s’étend sur les cinq continents. L’Institut Français organise des éditions numériques avec des artistes français et du monde entier. Plus de 50 événements et une centaine d’artistes seront ainsi à découvrir.

La gratuité des concerts, le relais des médias, l’appui des collectivités territoriales et l’adhésion de plus en plus large de la population, ont fait que, en quelques années, la Fête de la Musique est devenue l’une des plus grandes manifestations culturelles françaises.

Forte dans son écho international, à l’étranger la Fête de la Musique a pris une ampleur considérable en devenant un événement national dans plusieurs pays ou en étant portée par de grandes métropoles comme New York, Berlin ou Mexico. En s’adaptant aux spécificités culturelles de chaque pays, la Fête de la Musique célèbre la musique vivante et met en valeur l’ampleur et la diversité des pratiques musicales, ainsi que tous les genres musicaux parce qu’elle a su s’inventer, se réinventer et devenir une manifestation musicale internationale emblématique.

Extrait de: https://fetedelamusique.culture.gouv.fr/l-evenement/2020, DU 16.06.2020

TEXTO

Los últimos gigantes

Federico Kukso

Hace cinco años Martín Hechenleitner salió de cacería y regresó con las manos vacías. Movido por la curiosidad y el entusiasmo de la primera campaña a su cargo, este paleontólogo argentino especialista en titanosaurios viajó horas con un grupo de colegas hasta acceder a un ambiente extremo cerca de la cordillera de los Andes: la Quebrada de Santo Domingo, una zona inhóspita ubicada a 3.200 metros de altura en la provincia de La Rioja en el noroeste argentino.

“No teníamos ningún dato preciso donde excavar”, recuerda. “Solo contábamos con unos pequeños y gastados fósiles de una vértebra, hallados por un geólogo australiano que estaban guardados en una cajita en la universidad a la que nadie prestaba atención”. Con problemas para respirar y agobiados por el cansancio, los investigadores caminaron durante 10 días por el valle, luchando para acostumbrarse a la altura. Hasta que, frustrados por no haber hallado nada, dieron por terminada la campaña.

Meses después, regresaron. Al sexto día, la perseverancia al fin dio sus frutos: encontraron un huevo fosilizado. “Saltamos de la alegría”, cuenta el paleontólogo de 34 años. “Las rocas están inclinadas y ahí empezaron a aparecer cascaritas por todos lados. Logramos sacar un nido con cinco huevos”.

Pero aún el tesoro mayor que habían ido a buscar ―los restos de un gigante― les era esquivo. Hasta que en la tercera campaña en marzo de 2016 la geóloga suiza Léa Leuzinger advirtió algo extraño. “Me llamó la atención lo que parecía ser un tubo blanco que resaltaba en la roca roja. Nunca hubiera pensado que se trataba de un fémur de un dinosaurio”.

Para Hechenleitner, que lleva ocho años estudiando titanosaurios y hasta entonces había participado en campañas ajenas como la excavación del Patagotitan mayorum en 2013 en la provincia de Chubut, fue un alivio. “Tenía que aparecer algo que valiera todo aquel esfuerzo”.

Empezaron a remover la piedra con una mezcla de euforia y cautela, hallaron las costillas. Luego, a 100 metros, divisaron otro ejemplar, más completo. Y después otro: en total, los restos de tres animales ocultos del mundo durante 70 millones de años.

Estas dos especies -Punatitan y Bravasaurus- habrían convivido en el mismo ambiente hace 70 millones de años en el noroeste de lo que hoy es Argentina.

Las vértebras caudales les indicaron que se trataban de dos especies de titanosaurios, hasta ahora desconocidas, que habrían vivido durante los últimos momentos del Cretácico. Es decir, habrían sido los últimos de su tipo.

Como cuentan en un estudio publicado en la revista Communications Biology, al más grande, que habría alcanzado los 20 metros de largo, lo llamaron Punatitan coughlini en referencia a la sensación de apunamiento, mal agudo de montaña o falta de aire que da en la zona y en honor al geólogo Tim Coughlin, quien informó sobre los primeros fósiles de dinosaurios en aquel lugar. Y a los dos más pequeños, de alrededor de tres toneladas y siete metros de largo, Bravasaurus arrierosorum, por la Laguna Brava ― un lugar muy conocido en la provincia ― y los arrieros que cruzaron los Andes con ganado durante el siglo XIX.

Los titanosaurios fueron los animales de mayor tamaño que caminaron sobre el planeta: un grupo diverso de dinosaurios herbívoros colosales, de cuello largo y con una compleja historia evolutiva. Vivieron hace entre 145 millones y 66 millones de años. Los restos fosilizados de sus cuerpos se han encontrado en todos los continentes, incluyendo la Antártida.

Periódico El País, 18/11/2020.Texto adaptado.

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Americans May Add Five Times More Plastic to the Oceans Than Thought

The United States is using more plastic than ever, and waste exported for recycling is often mishandled, according to a new study.
The United States contribution to coastal plastic pollution worldwide is significantly larger than previously thought, possibly by as much as five times, according to a study published Friday. The research, published in Science Advances, is the sequel to a 2015 paper by the same authors. Two factors contributed to the sharp increase: Americans are using more plastic than ever and the current study included pollution generated by United States exports of plastic waste, while the earlier one did not.
The United States, which does not have sufficient infrastructure to handle its recycling demands at home, exports about half of its recyclable waste. Of the total exported, about 88 percent ends up in countries considered to have inadequate waste management.
“When you consider how much of our plastic waste isn’t actually recyclable because it is low-value, contaminated or difficult to process, it’s not surprising that a lot of it ends up polluting the environment,” said the study’s lead author, Kara Lavender Law, research professor of oceanography at Sea Education Association, in a statement.
The study estimates that in 2016, the United States contributed between 1.1 and 2.2 million metric tons of plastic waste to the oceans through a combination of littering, dumping and mismanaged exports. At a minimum, that’s almost double the total estimated waste in the team’s previous study. At the high end, it would be a fivefold increase over the earlier estimate.
Nicholas Mallos, a senior director at the Ocean Conservancy and an author of the study, said the upper estimate would be equal to a pile of plastic covering the area of the White House Lawn and reaching as high as the Empire State Building.
The ranges are wide partly because “there’s no real standard for being able to provide good quality data on collection and disposal of waste in general,” said Ted Siegler, a resource economist at DSM Environmental Solutions, a consulting firm, and an author of the study. Mr. Siegler said the researchers had evaluated waste-disposal practices in countries around the world and used their “best professional judgment” to determine the lowest and highest amounts of plastic waste likely to escape into the environment. They settled on a range of 25 percent to 75 percent.
Tony Walker, an associate professor at the Dalhousie University School for Resource and Environmental Studies in Halifax, Nova Scotia, said that analyzing waste data can amount to a “data minefield” because there are no data standards across municipalities. Moreover, once plastic waste is shipped overseas, he said, data is often not recorded at all.
Nonetheless, Dr. Walker, who was not involved in the study, said it could offer a more accurate accounting of plastic pollution than the previous study, which likely underestimated the United States’ contribution. “They’ve put their best estimate, as accurate as they can be with this data,” he said, and used ranges, which underscores that the figures are estimates.
Of the plastics that go into the United States recycling system, about 9 percent of the country’s total plastic waste, there is no guarantee that they’ll be remade into new consumer goods. New plastic is so inexpensive to manufacture that only certain expensive, high-grade plastics are profitable to recycle within the United States, which is why roughly half of the country’s plastic waste was shipped abroad in 2016, the most recent year for which data is available.
Since 2016, however, the recycling landscape has changed. China and many countries in Southeast Asia have stopped accepting plastic waste imports. And lower oil prices have further reduced the market for recycled plastic.
“What the new study really underscores is we have to get a handle on source reduction at home,” Mr. Mallos said. “That starts with eliminating unnecessary and problematic single-use plastics.”

From: https://www.nytimes.com/2020/10/30/

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Los últimos gigantes

Federico Kukso

Hace cinco años Martín Hechenleitner salió de cacería y regresó con las manos vacías. Movido por la curiosidad y el entusiasmo de la primera campaña a su cargo, este paleontólogo argentino especialista en titanosaurios viajó horas con un grupo de colegas hasta acceder a un ambiente extremo cerca de la cordillera de los Andes: la Quebrada de Santo Domingo, una zona inhóspita ubicada a 3.200 metros de altura en la provincia de La Rioja en el noroeste argentino.

“No teníamos ningún dato preciso donde excavar”, recuerda. “Solo contábamos con unos pequeños y gastados fósiles de una vértebra, hallados por un geólogo australiano que estaban guardados en una cajita en la universidad a la que nadie prestaba atención”. Con problemas para respirar y agobiados por el cansancio, los investigadores caminaron durante 10 días por el valle, luchando para acostumbrarse a la altura. Hasta que, frustrados por no haber hallado nada, dieron por terminada la campaña.

Meses después, regresaron. Al sexto día, la perseverancia al fin dio sus frutos: encontraron un huevo fosilizado. “Saltamos de la alegría”, cuenta el paleontólogo de 34 años. “Las rocas están inclinadas y ahí empezaron a aparecer cascaritas por todos lados. Logramos sacar un nido con cinco huevos”.

Pero aún el tesoro mayor que habían ido a buscar ―los restos de un gigante― les era esquivo. Hasta que en la tercera campaña en marzo de 2016 la geóloga suiza Léa Leuzinger advirtió algo extraño. “Me llamó la atención lo que parecía ser un tubo blanco que resaltaba en la roca roja. Nunca hubiera pensado que se trataba de un fémur de un dinosaurio”.

Para Hechenleitner, que lleva ocho años estudiando titanosaurios y hasta entonces había participado en campañas ajenas como la excavación del Patagotitan mayorum en 2013 en la provincia de Chubut, fue un alivio. “Tenía que aparecer algo que valiera todo aquel esfuerzo”.

Empezaron a remover la piedra con una mezcla de euforia y cautela, hallaron las costillas. Luego, a 100 metros, divisaron otro ejemplar, más completo. Y después otro: en total, los restos de tres animales ocultos del mundo durante 70 millones de años.

Estas dos especies -Punatitan y Bravasaurus- habrían convivido en el mismo ambiente hace 70 millones de años en el noroeste de lo que hoy es Argentina.

Las vértebras caudales les indicaron que se trataban de dos especies de titanosaurios, hasta ahora desconocidas, que habrían vivido durante los últimos momentos del Cretácico. Es decir, habrían sido los últimos de su tipo.

Como cuentan en un estudio publicado en la revista Communications Biology, al más grande, que habría alcanzado los 20 metros de largo, lo llamaron Punatitan coughlini en referencia a la sensación de apunamiento, mal agudo de montaña o falta de aire que da en la zona y en honor al geólogo Tim Coughlin, quien informó sobre los primeros fósiles de dinosaurios en aquel lugar. Y a los dos más pequeños, de alrededor de tres toneladas y siete metros de largo, Bravasaurus arrierosorum, por la Laguna Brava ― un lugar muy conocido en la provincia ― y los arrieros que cruzaron los Andes con ganado durante el siglo XIX.

Los titanosaurios fueron los animales de mayor tamaño que caminaron sobre el planeta: un grupo diverso de dinosaurios herbívoros colosales, de cuello largo y con una compleja historia evolutiva. Vivieron hace entre 145 millones y 66 millones de años. Los restos fosilizados de sus cuerpos se han encontrado en todos los continentes, incluyendo la Antártida.

Periódico El País, 18/11/2020.Texto adaptado.

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2020, UNE FÊTE DE LA MUSIQUE DIFFÉRENTE, SOLIDAIRE ET NUMÉRIQUE

Communiqué de presse du Ministère de la Culture

La Fête de la Musique a été fixée à une date unique et symbolique, le 21 juin, jour du solstice d’été. Grande manifestation populaire gratuite et ouverte à tous les musiciens, amateurs de tous niveaux ou professionnels, elle célèbre la musique vivante et met en valeur l’ampleur et la diversité des pratiques musicales, ainsi que tous les genres musicaux. Elle s’adresse à tous les publics et contribue à familiariser à toutes les expressions musicales les jeunes et les moins jeunes de toutes conditions sociales.

Depuis sa création par le ministère de la Culture en 1982, la Fête de la Musique est devenue un événement fédérateur, un grand mouvement populaire, national et international. En cette année marquée par l'épidémie de la Covid-19, la manifestation sera inédite. Afin de garantir la sécurité de toutes et tous, elle intégrera les normes sanitaires en vigueur et ne devra pas créer de rassemblements physiques non autorisés. La Fête de la Musique doit permettre de rassembler tous autour de la musique et des artistes.

Étant une grande fête populaire gratuite, depuis sa création, les communes rurales et les petites, moyennes ou grandes villes de France s’investissent pour faire du 21 juin un moment privilégié, expression de la vie musicale dans son ensemble et reflet de son dynamisme permanent.

Depuis 1982, de multiples réseaux se sont mobilisés: les grandes fédérations, amateurs et leurs relais. Les équipements sociaux et culturels et les associations locales en contribuant à révéler les nouvelles expressions musicales. Les scènes de musiques actuelles, les écoles de musique, les conservatoires, les institutions musicales, les associations, les musées, les hôpitaux, les municipalités, les radios, les télévisions, les salles de concerts, les cafés musique, les entreprises publiques ou privées en organisant leurs propres concerts. L’énergie de ceux qui se mobilisent chaque année apporte à cette journée exceptionnelle sa part fondamentale de spontanéité et son allure de transgression joyeuse.

La Fête de la Musique 2020 se composera des concerts qui pourront se dérouler dans des lieux autorisés à accueillir du public dans le respect des règles sanitaires et en plein air avec respect des distanciations physiques dans des lieux permettant de fixer une jauge en veillant à ne pas créer d’attroupement à proximité. 2020 doit célébrer un art populaire qui a aidé un grand nombre de citoyens à traverser plus sereinement le confinement. Plusieurs événements marqueront les ambitions de la Fête de la Musique avec:

Solidarité

Afin de saluer l’ensemble des soignants, des concerts réservés aux patients et personnels soignants et à leurs familles seront organisés dans des hôpitaux de toutes les régions de la France. De nombreux artistes ont répondu avec enthousiasme et engagement dans un élan de solidarité.

Nouveauté Musicale

Jean-Michel Jarre présente « Seuls ensemble », un concert en réalité virtuelle. Il diffusera une performance musicale depuis son studio et pourra être simultanément présent sous forme d’avatar devant un public d’avatars du monde entier. Le concert sera accessible à tous, en France et dans le monde, avec une diffusion en temps réel du studio de l’artiste.

Chanter

Tous les musiciens de France, qu'ils soient amateurs ou professionnels, qu'ils jouent de la musique ancienne ou du jazz, du rock ou de la variété, sont invités à interpréter ou réinterpréter: Chanson sur ma drôle de vie de Véronique Sanson, chez soi, sur son balcon ou à sa fenêtre, dans son jardin ou dans sa cour, sur les réseaux sociaux, chacun pourra ainsi participer à la Fête de la Musique et contribuer à créer une grande fresque musicale sur tout le territoire. Un tutoriel créé par des artistes sera mis à disposition pour que chacune et chacun puissent s’approprier les chansons.

Danser

Le Hall de la chanson organise Le bal ménager pour faire danser chez soi, sur des chansons françaises qui ont été arrangées pour des chorégraphies originales créées par les meilleurs. Le Bal se terminera avec un moment de danse libre animée par les nombreuses voix présentes à l’événement.

Voyager

La Fête de la Musique est aussi internationale et s’étend sur les cinq continents. L’Institut Français organise des éditions numériques avec des artistes français et du monde entier. Plus de 50 événements et une centaine d’artistes seront ainsi à découvrir.

La gratuité des concerts, le relais des médias, l’appui des collectivités territoriales et l’adhésion de plus en plus large de la population, ont fait que, en quelques années, la Fête de la Musique est devenue l’une des plus grandes manifestations culturelles françaises.

Forte dans son écho international, à l’étranger la Fête de la Musique a pris une ampleur considérable en devenant un événement national dans plusieurs pays ou en étant portée par de grandes métropoles comme New York, Berlin ou Mexico. En s’adaptant aux spécificités culturelles de chaque pays, la Fête de la Musique célèbre la musique vivante et met en valeur l’ampleur et la diversité des pratiques musicales, ainsi que tous les genres musicaux parce qu’elle a su s’inventer, se réinventer et devenir une manifestation musicale internationale emblématique.

Extrait de: https://fetedelamusique.culture.gouv.fr/l-evenement/2020, DU 16.06.2020

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Americans May Add Five Times More Plastic to the Oceans Than Thought

The United States is using more plastic than ever, and waste exported for recycling is often mishandled, according to a new study.
The United States contribution to coastal plastic pollution worldwide is significantly larger than previously thought, possibly by as much as five times, according to a study published Friday. The research, published in Science Advances, is the sequel to a 2015 paper by the same authors. Two factors contributed to the sharp increase: Americans are using more plastic than ever and the current study included pollution generated by United States exports of plastic waste, while the earlier one did not.
The United States, which does not have sufficient infrastructure to handle its recycling demands at home, exports about half of its recyclable waste. Of the total exported, about 88 percent ends up in countries considered to have inadequate waste management.
“When you consider how much of our plastic waste isn’t actually recyclable because it is low-value, contaminated or difficult to process, it’s not surprising that a lot of it ends up polluting the environment,” said the study’s lead author, Kara Lavender Law, research professor of oceanography at Sea Education Association, in a statement.
The study estimates that in 2016, the United States contributed between 1.1 and 2.2 million metric tons of plastic waste to the oceans through a combination of littering, dumping and mismanaged exports. At a minimum, that’s almost double the total estimated waste in the team’s previous study. At the high end, it would be a fivefold increase over the earlier estimate.
Nicholas Mallos, a senior director at the Ocean Conservancy and an author of the study, said the upper estimate would be equal to a pile of plastic covering the area of the White House Lawn and reaching as high as the Empire State Building.
The ranges are wide partly because “there’s no real standard for being able to provide good quality data on collection and disposal of waste in general,” said Ted Siegler, a resource economist at DSM Environmental Solutions, a consulting firm, and an author of the study. Mr. Siegler said the researchers had evaluated waste-disposal practices in countries around the world and used their “best professional judgment” to determine the lowest and highest amounts of plastic waste likely to escape into the environment. They settled on a range of 25 percent to 75 percent.
Tony Walker, an associate professor at the Dalhousie University School for Resource and Environmental Studies in Halifax, Nova Scotia, said that analyzing waste data can amount to a “data minefield” because there are no data standards across municipalities. Moreover, once plastic waste is shipped overseas, he said, data is often not recorded at all.
Nonetheless, Dr. Walker, who was not involved in the study, said it could offer a more accurate accounting of plastic pollution than the previous study, which likely underestimated the United States’ contribution. “They’ve put their best estimate, as accurate as they can be with this data,” he said, and used ranges, which underscores that the figures are estimates.
Of the plastics that go into the United States recycling system, about 9 percent of the country’s total plastic waste, there is no guarantee that they’ll be remade into new consumer goods. New plastic is so inexpensive to manufacture that only certain expensive, high-grade plastics are profitable to recycle within the United States, which is why roughly half of the country’s plastic waste was shipped abroad in 2016, the most recent year for which data is available.
Since 2016, however, the recycling landscape has changed. China and many countries in Southeast Asia have stopped accepting plastic waste imports. And lower oil prices have further reduced the market for recycled plastic.
“What the new study really underscores is we have to get a handle on source reduction at home,” Mr. Mallos said. “That starts with eliminating unnecessary and problematic single-use plastics.”

From: https://www.nytimes.com/2020/10/30/